Lors de son discours devant le Congrès réuni en session extraordinaire, le président Félix Tshisekedi a vivement critiqué la situation d’insalubrité chronique et les embouteillages massifs qui caractérisent la ville de Kinshasa. Pour lui, ces fléaux traduisent les profondes lacunes en matière de gouvernance urbaine, d’aménagement du territoire et de services publics.
« L’insalubrité et les embouteillages à Kinshasa sont devenus des symboles criants des défis de notre capitale », a déclaré le chef de l’État, soulignant que la mégapole, qui compte désormais plus de 17 millions d’habitants, ne peut plus continuer à fonctionner avec les mêmes outils et pratiques du passé.
Le président a appelé à une réforme urgente de la gestion urbaine, plaidant pour une meilleure planification, une modernisation des infrastructures routières et des systèmes de transport, ainsi qu’une stratégie claire de gestion des déchets.
Cette prise de parole intervient dans un contexte où les Kinois dénoncent quotidiennement la dégradation des conditions de vie, l’encombrement des artères principales, les inondations, et la prolifération des déchets dans les quartiers.
Félix Tshisekedi promet des mesures concrètes dans les mois à venir pour redonner à Kinshasa une image digne d’une capitale africaine moderne.
Dieumerci Matu Chub
