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Dans une sortie médiatique au vitriol sur les ondes de TopCongo, le Professeur Paul Tshilumbu, député national de l’UDPS/Tshisekedi, a lancé une salve de critiques contre les organisateurs du dialogue national proposé sous l’égide de la CENCO. Il y voit une opération téléguidée par les “ennemis de la République”.
Invité du magazine “Top 7” animé par Myriam Boketshu, Tshilumbu ne mâche pas ses mots: « Même si nous décidons d’aller au dialogue de la CENCO, nous savons que ceux qui le pilotent sont au service des ennemis. »
Il pointe nommément l’archevêque Fridolin Ambongo, Mgr Donatien Nshole et Mgr Fulgence Muteba, les accusant d’être les instruments d’un agenda caché soutenu, selon lui, par Joseph Kabila et Paul Kagame. Le député évoque même un financement venu du Rwanda.
Refus catégorique de toute médiation “suspecte”
Fustigeant un manque d’impartialité, Tshilumbu insiste sur l’exclusion de ces figures dans tout processus de dialogue, qu’il soit convoqué par la CENCO ou par le président Félix Tshisekedi lui-même: « Ces visages ne devront pas venir. À moins qu’ils soient dans la représentation du M23. »
Ces propos mettent en lumière la profonde méfiance qui règne au sein de certaines franges de la majorité présidentielle à l’égard des initiatives de médiation, même religieuses. Alors que la RDC peine à se rassembler autour d’un consensus politique, cette sortie illustre les fractures internes et les soupçons d’ingérence étrangère qui continuent d’empoisonner le climat.
La balle reste désormais dans le camp du président Tshisekedi. Parviendra-t-il à instaurer un cadre de concertation crédible et accepté par toutes les forces vives, ou les accusations de partialité continueront-elles de nourrir la crise?
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