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JUSTICE
Roger AMANI

Publié le Lundi 30 juin 2025

Nombre de lectures: 389

RDC: 9 juillet 2025, l'heure de la vérité a sonné pour Constant Mutamba

Le 9 juillet prochain, l’ancien ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, comparaîtra devant la Cour de cassation. Cette convocation marque un tournant judiciaire majeur dans une affaire qui secoue les hautes sphères de l’État congolais.

Une affaire aux ramifications politiques et financières

Constant Mutamba est poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars dans le cadre d’un contrat de gré à gré attribué à la société Zion Construction, censée construire une prison à Kisangani. Selon le parquet, les fonds auraient été versés sur un compte privé non autorisé, sans que les travaux ne débutent.

L’Assemblée nationale a voté à une large majorité la levée de son immunité parlementaire, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires. Le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a également ordonné l’interdiction de sortie du territoire à l’encontre de l’ex-ministre, qui reste confiné à Kinshasa dans l’attente de son procès.

Un projet de prison devenu symbole de dérives

Le contrat en question, signé en avril 2025, aurait été conclu sans appel d’offres, en violation des règles de passation des marchés publics. L’entreprise bénéficiaire, dont les capacités techniques sont contestées, n’aurait présenté aucune preuve de démarrage des travaux.

Une commission spéciale de l’Assemblée nationale a confirmé ces irrégularités et recommandé des poursuites. Le dossier est désormais entre les mains de la Cour de cassation, qui devra déterminer si les faits relèvent d’un simple dysfonctionnement administratif ou d’un acte délibéré de détournement.

Un procès très attendu 

À 37 ans, Constant Mutamba joue son avenir politique. Ancien candidat à la présidentielle de 2023, il s’était imposé comme une figure montante, prônant la moralisation de la vie publique. Ironie du sort, c’est aujourd’hui lui qui se retrouve au cœur d’un scandale de corruption.

S’il est reconnu coupable, il encourt jusqu’à 15 ans de prison, conformément à l’article 145 du Code pénal congolais. Pour l’heure, il continue de clamer son innocence et dénonce une « cabale politique ».

JUSTICE
Roger AMANI

Publié le Lundi 30 juin 2025

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