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Dans une tribune au vitriol publiée ce mercredi 17 juillet, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito cogne fort. Sa cible? Une opposition congolaise qu’il qualifie de désorientée, improductive et vide de toute ligne idéologique.
Intitulé "Mon analyse de la Déclaration de l’Opposition", ce texte incisif marque la 33ᵉ tribune politique d’un homme qui n’a pas l’habitude de mâcher ses mots.
“À droite le matin, à gauche à midi, au centre le soir… et finalement nulle part”, lâche-t-il, dénonçant l’instabilité chronique de certains leaders de l’opposition.
Selon Muzito, l’opposition dite radicale ne propose rien, n’incarne rien, et peine à rassembler au-delà des postures de façade. Il évoque un "vide stratégique inquiétant", un champ de ruines où le bruit des slogans a remplacé les idées. Pour lui, cette opposition se complaît dans le bruit et l’agitation, sans offrir d’alternative sérieuse au régime en place.
Affrontement ou République?
Dans une distinction sans appel, Muzito oppose deux visages de l’opposition: celui du chaos et celui du dialogue. Il appelle à un "renouveau politique" fondé sur une opposition républicaine, structurée et surtout porteuse d’un vrai projet de société. Finies les dénonciations creuses, place aux propositions concrètes et à la pédagogie politique.
“Dénoncer ne suffit pas. La crédibilité se construit dans le fond, pas dans le fracas.”
Vers une refondation ou une implosion?
Si cette tribune sonne comme un règlement de comptes, elle agit aussi comme un signal d’alarme. Muzito plaide pour une refonte complète de l’opposition congolaise, autour d’un socle idéologique fort, d’une vision cohérente et d’une stratégie claire. À l’approche des grands rendez-vous politiques, l’opposition a-t-elle encore le temps de se ressaisir? Ou court-elle à sa propre marginalisation?
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