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Le climat politique en RDC prend une tournure explosive après les déclarations du député national Eliezer Ntambwe (Union Sacrée), qui jette un pavé dans la mare à propos de l’arrestation de l’ex-chef d’état-major des FARDC, Christian Tshiwewe.
Loin d’une banale procédure administrative, ce dossier, selon Ntambwe, serait enraciné dans une intrigue aux allures de thriller politique.
« Christian Tshiwewe n’a pas été arrêté pour tentative de coup d’État. Il n’est pas à Ndolo. Ce qu’on lui reproche, c’est d’avoir promis à Joseph Kabila qu’il contrôle le président Tshisekedi, qu’il l’a entre ses mains, et qu’il s’apprête à l’assassiner. »
Cette déclaration fracassante, livrée sans détour, propulse le débat vers une accusation de haute trahison, nourrie de tensions inter-katangaises et de rivalités fratricides.
Ntambwe poursuit en soulignant l’ascension fulgurante de Tshiwewe sous la présidence Tshisekedi: « Il a obtenu quatre étoiles avec Félix, alors qu’il n’en avait pas obtenu aux côtés de son frère katangais Joseph Kabila. »
Le député s’interroge, visiblement agacé: « Qu’est-ce que le Chef de l’État n’a pas donné aux Katangais? »
Derrière ces mots, c’est tout un pan des frustrations identitaires et territoriales qui refait surface, sur fond de lutte de pouvoir, rancunes anciennes, et soupçons d’infiltration du haut commandement militaire.
Le silence officiel sur les motifs précis de l’arrestation alimente les spéculations. Et les propos d’Eliezer Ntambwe, en rompant le non-dit, pourraient redistribuer les cartes… ou ouvrir une nouvelle boîte de Pandore.
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