Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
Le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a lancé une accusation d’une rare gravité lors d’une causerie morale tenue à Kinshasa avec les cadres du parti présidentiel. Selon lui, le général Christian Tshiwewe, ancien chef d’état-major des FARDC, aurait envisagé d’éliminer physiquement le président Félix Tshisekedi.
« Il ne l’a pas nié. Ce général, entouré de quelques personnes, aurait sérieusement réfléchi à la manière de tuer le président de la République. »
Une menace au sommet de l’État?
Kabuya s’étonne de la passivité de l’opinion publique face à ce qu’il décrit comme une tentative de régicide institutionnel:
« Apparemment, les gens ne voient pas la gravité de cette situation. Quelqu'un qui se demande comment tuer un père de famille, un grand-père… La première institution de la République. »
Le général Christian Tshiwewe, longtemps considéré comme proche du pouvoir, avait été interpellé dans la plus grande discrétion. Jusqu’ici, aucune déclaration officielle n’avait expliqué les raisons de cette procédure. Kabuya vient de lever le voile, et si ses propos sont confirmés, ils pourraient entraîner une onde de choc politico-militaire.
Le ton et la gravité du discours de Kabuya laissent peu de place à la neutralité. Si les faits sont avérés, la RDC entre dans une zone de turbulence où la question de la sécurité présidentielle devient centrale.
Mais si cela relève d’un calcul politique, la stratégie UDPS consiste à brandir la menace pour renforcer le soutien au président Tshisekedi, à quelques mois des échéances majeures.
© Express Média. Tous droits réservés.