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Alors que la publication du gouvernement Suminwa II est imminente, un vent d'incertitude souffle sur les coulisses du pouvoir. Le retard dans la formation de l’équipe exécutive ne tiendrait pas à un problème technique, mais à une volonté politique de dernière minute: rallier le Camp de la Patrie, voire Martin Fayulu lui-même, en vue d'une recomposition plus large du paysage institutionnel.
Selon une source proche du dossier, Fayulu ne fermerait pas la porte à une participation au gouvernement. Mais il poserait une condition de taille: un dialogue politique réellement inclusif, loin des calculs opportunistes et des jeux d’apparence. Une exigence qui résonne comme un défi à l’Union sacrée, où les tractations seraient déjà bouclées, verrouillées, et prêtes à être officialisées.
Le président Félix Tshisekedi devrait rencontrer ce samedi 2 août le présidium de l’Union sacrée. Une réunion de clarification, à la veille d’une annonce attendue… mais toujours suspendue.
Si Fayulu joue la carte de l’ouverture, même conditionnée, il risque de brouiller les repères au sein de sa base politique, forgée sur l’opposition radicale. À l’inverse, s’il décline, il renforce son image de dissident intransigeant… au risque de rester hors des circuits décisionnels. Le pari est risqué, pour lui comme pour les équilibres institutionnels.
Pendant que l’Union sacrée affine ses listes et jubile en sourdine, le Camp de la Patrie devient la variable clé d’un jeu politique tendu, où chaque position vaut influence, et chaque silence vaut stratégie.
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