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Au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), la frustration se fait bruyamment entendre mais curieusement, pas dans les cercles de nomination. Alors que les postes gouvernementaux et stratégiques continuent de pleuvoir sur des profils extérieurs au parti, les communicateurs UDPS, pourtant piliers de la mobilisation politique restent à quai.
Même ceux qui se présentent comme "fidèles au chef", visibles sur tous les plateaux, actifs en coulisses et sur les réseaux, n'ont toujours pas été promus. Une absence de reconnaissance que certains qualifient de "déni politique organisé", surtout à l’approche de la fin du deuxième mandat du président. Ironie mordante: "Ils seront nommés après 2028?", lâche un militant avec un sourire amer.
Militants sacrifiés, réseaux alternatifs privilégiés
Pendant que l’UDPS grince des dents, d'autres structures notamment religieuses ou associatives multiplient les nominations dans l’appareil d’État. Une dynamique qui alimente les soupçons de clientélisme idéologique et de marginalisation politique. Certains cadres dénoncent un "parti de vitrine", mobilisé en période électorale mais exclu de la gouvernance quotidienne.
L’absence prolongée de nominations au sein du vivier communicant UDPS pose une équation politique délicate: comment mobiliser demain ceux qu’on néglige aujourd’hui? À trop tirer sur la corde de la loyauté sans contrepartie, le parti au pouvoir pourrait bien créer ses propres déserteurs… ou ses futurs opposants.
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