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Le feuilleton politico-judiciaire autour de Constant Mutamba, ancien ministre de la Justice, prend une tournure encore plus énigmatique. Absent à son ancien bureau depuis plusieurs semaines, Mutamba refait surface indirectement à travers des révélations de son entourage: il aurait été de nouveau victime d’un empoisonnement, confirmé par des analyses récentes.
Empoisonné… encore?
Ce nouvel incident médical soulève des interrogations brûlantes: accident ou manœuvre politique? Le silence des autorités sur cette affaire laisse place à un torrent de spéculations. Dans les couloirs du pouvoir, certains parlent d’une stratégie de diversion, d'autres évoquent une tentative d’entraver une procédure judiciaire délicate.
Mais de quoi est-il accusé?
Rappelons que Mutamba est visé par plusieurs griefs judiciaires, notamment pour:
Le droit reste implacable
Le juriste Jean-Marie Kabengela remet les pendules à l’heure:
« Une maladie postérieure au crime n’est pas une cause de non imputabilité, moins encore une cause d’excuse en droit pénal. Il faut laisser le prévenu se défendre sur les faits qui lui sont reprochés. »
Alors que Mutamba se bat contre ce mal invisible, la justice congolaise, elle, attend toujours qu’il réponde aux accusations qui pèsent sur lui. L’affaire prend l’allure d’un thriller, où la ligne entre victime et prévenu s’efface dans les brumes de l’incertitude.
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