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L’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM) fait à nouveau parler de lui, mais cette fois pour les mauvaises raisons. À la tête du tourment: William Kazumba, son directeur général, accusé d’avoir orchestré un détournement de fonds publics estimé à 12,5 millions de dollars. Une affaire qui dégouline de soupçons, de zones d’ombre… et de silence institutionnel.
Le fantôme d’un immeuble à 10 millions
En 2023, une enveloppe de 10 millions de dollars avait été débloquée pour l’achat d’un bâtiment stratégique. Résultat? Rien. Pas de propriété acquise. Pas de trace comptable. Pas de justificatif officiel. Le bien immobilier promis semble s’être évaporé avec les fonds, laissant derrière lui une odeur de manœuvre bien huilée.
2,5 millions de bonus officieux?
À cela s’ajoutent 2,5 millions de dollars soupçonnés d’avoir été siphonnés et redistribués en douce entre le DG et quelques fidèles collaborateurs. Montants sortis de postes budgétaires divers, sans la moindre procédure légale. Une opération de découpe interne sur fond de silence complice.
Réaction du ministère: lenteur et colère feutrée
Le ministère de tutelle demande des comptes. Mais le ton reste diplomatique, presque anesthésié. Pendant que les millions dorment dans des poches invisibles, la transparence fait la sieste. Les appels à une enquête judiciaire urgente se multiplient, mais rien ne bouge. Le scandale s’installe.
Ce dossier n’est pas une exception. Il s’inscrit dans une longue chaîne de détournements où la gestion publique ressemble à une loterie opaque. Les institutions tremblent, la gouvernance titube, et les citoyens regardent, impuissants, un système rongé par la prédation interne.
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