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La variole du singe (Mpox) continue de gagner du terrain en République Démocratique du Congo, avec 527 nouveaux cas suspects recensés en une semaine. D’après le dernier rapport épidémiologique publié par le ministère de la Santé publique le lundi 26 mai, la situation reste préoccupante, notamment à Kinshasa et dans la province du Sankuru, où les chiffres sont les plus élevés.
Sur les 527 cas suspects signalés, 182 ont été confirmés par les autorités sanitaires, soit un taux de positivité de 37,91 %. La maladie, qui se manifeste par des éruptions cutanées et des symptômes grippaux, continue d’affecter plusieurs régions du pays. Kinshasa se retrouve en tête avec 52 % des cas confirmés, tandis que le Sankuru représente 22 % des cas suspects, confirmant une propagation rapide dans ces deux zones.
Un défi sanitaire majeur
Avec 9 décès enregistrés au cours de la semaine, les autorités sanitaires sont en état d’alerte et appellent à une intensification des efforts pour endiguer la maladie. Le ministère de la Santé publique insiste sur l’importance de la sensibilisation, de l’isolement des cas suspects et du renforcement des capacités des hôpitaux pour traiter les patients dans les meilleures conditions.
Des mesures renforcées pour endiguer l’épidémie
Face à cette recrudescence, des campagnes de prévention et des actions ciblées sont en cours pour informer la population sur les modes de transmission et les gestes barrières à adopter. Le gouvernement travaille également à la mise en place de protocoles plus stricts pour limiter la propagation du virus et éviter que la situation ne s’aggrave.
Alors que la RDC fait face à cette menace sanitaire, les spécialistes rappellent l’importance d’une réponse rapide et coordonnée pour contenir la progression du Mpox et protéger les populations les plus vulnérables. La vigilance reste de mise dans les semaines à venir.
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