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Le ton est monté, les réseaux ont crépité, mais pour le député national Godé Mpoyi, la ligne est claire: il n’a jamais menacé de rejoindre une quelconque rébellion. Cette mise au point intervient après la démolition controversée de sa parcelle dans la capitale, événement qui a enflammé les spéculations et suscité des accusations graves.
L’élu dénonce une interprétation abusive de ses propos, soulignant que ses mots ont été "tordus" par ceux qu’il accuse de manquer de maîtrise linguistique. "Je n’ai jamais dit que je devenais rebelle", a-t-il martelé, non sans une pointe de colère. Sa référence à Goma, région emblématique en proie aux conflits, n’aurait selon lui aucun lien avec une prise de position armée mais traduirait simplement un rappel de ses engagements en tant que pasteur.
"Je suis un homme de foi, je dénonce le mal, je défends l’État de droit. Jamais je ne prendrai les armes", affirme-t-il.
Un élu en guerre contre les voleurs de la République
Au-delà du tumulte médiatique, Mpoyi cible directement ce qu’il qualifie de "complot politique" orchestré par ceux qui pillent les biens de l’État. Une déclaration sans détour qui laisse entendre que les tensions autour de lui dépassent le cadre personnel pour s’inscrire dans une lutte de pouvoir plus large.
Cette polémique illustre à quel point le climat politique congolais peut s’enflammer sur une phrase sortie de son contexte. La rébellion, véritable mot tabou dans l’histoire du pays, est ici brandie comme une arme de disqualification, au risque d’effacer les véritables enjeux: expropriation, libertés individuelles, et instrumentalisation de la justice.
Alors que le député se dit "attaqué" pour avoir osé parler fort, l’affaire Mpoyi interroge sur les lignes de fracture entre autorité, opposition, et engagement citoyen.
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