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L’affaire judiciaire entourant Jean-Pierre Lisanga Bonganga, ancien ministre d’État sous le gouvernement Bruno Tshibala, a connu un nouvel épisode le mardi 13 mai 2025. Après avoir été interpellé, l’ex-ministre est finalement rentré chez lui libre, mais son véhicule Prado a été saisi par le parquet, marquant ainsi une suite judiciaire à une affaire qui remonte à 2018.
Retour sur l’affaire
En 2018, un accident de circulation a impliqué le cortège officiel de Jean-Pierre Lisanga Bonganga et un véhicule appartenant à un colonel militaire. Pour couvrir les frais de réparation, Bonganga avait remis 400 dollars au colonel afin que le véhicule soit réparé dans un garage spécialisé. Cependant, après son transfert au garage, le véhicule aurait disparu, suscitant des interrogations et alimentant un conflit entre les deux parties.
La requête du colonel et le refus de Bonganga
Frustré par la perte de son véhicule, le colonel aurait exigé que Bonganga lui procure un nouveau véhicule en remplacement. L’ancien ministre d’État a refusé cette requête, estimant qu’il avait déjà honoré son engagement initial. Ce refus aurait attisé la colère du colonel, qui a maintenu ses revendications, donnant lieu à des tensions prolongées.
L’interpellation et la saisie du Prado
Le parquet de Kinshasa a procédé à l’interpellation de Bonganga le mardi 13 mai, dans le cadre de cette affaire. Après sa libération, les autorités judiciaires ont retenu son véhicule Prado, laissant entendre que des poursuites pourraient être en cours. Cette situation laisse planer des incertitudes quant à l’issue finale de l’affaire et pose des questions sur les motivations réelles de cette procédure.
Une affaire qui pourrait avoir des conséquences politiques
Jean-Pierre Lisanga Bonganga, ancien membre influent du gouvernement Bruno Tshibala, reste une figure politique connue en RDC. Certains analystes voient dans cette affaire une tentative de pression ou de règlement de compte, tandis que d’autres y perçoivent une simple application de la justice. Pour l’instant, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités judiciaires sur une possible issue légale du dossier.
Reste à savoir si Bonganga pourra récupérer son véhicule et si cette affaire connaîtra des développements judiciaires dans les jours à venir.
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