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Depuis son exil, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Alain Daniel Shekomba Okendhe, se fait entendre dans un ton particulièrement virulent contre le régime en place. Celui qui avait autrefois brigué la magistrature suprême tire aujourd’hui à boulets rouges sur le président Félix Tshisekedi, qu’il accuse d’entraîner le pays dans une guerre qu’il qualifie d’« impossible à gagner ».
« Il est mathématiquement impossible que Tshisekedi gagne la guerre. Ni diplomatiquement, parce que lui et ses hommes ne savent même pas de quoi ils parlent, ni militairement, car aucun Congolais ne veut mourir pour que la famille biologique de Tshisekedi, dont tous les membres sont belges, puisse continuer à piller les minerais de la RDC », lance Shekomba dans une déclaration tranchante.
Ces mots, brutaux et chargés d'amertume, cristallisent une opposition de plus en plus vocale quant à la gestion des conflits armés dans l’Est du pays. Alors que les combats contre les groupes armés s’intensifient et que les discours officiels insistent sur la souveraineté nationale, Shekomba expose une lecture radicalement opposée: une guerre détournée de son enjeu patriotique et nourrie par des intérêts privés.
Par cette attaque frontale, Shekomba met en doute non seulement la stratégie du gouvernement, mais aussi la légitimité morale du président lui-même. Sa dénonciation du « pillage des minerais » et du manque de sentiment national chez les décideurs renforce une perception d’abandon chez une partie de la population, confrontée à l'insécurité chronique et aux promesses non tenues.
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