Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
Florimond Muteba, président de l’ Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), a vivement critiqué Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances, dans un communiqué publié ce lundi 5 mai 2025. Il l’accuse d’avoir été un acteur clé de la mauvaise gouvernance sous le régime de l’Union Sacrée, avant de se livrer à une confession publique qu’il qualifie de "repentir tardif".
Muteba dénonce les "larmes de crocodile"de Kazadi, affirmant qu’il a alimenté le système avec des milliards de dollars, avant de jeter la responsabilité sur ses anciens alliés.
«Nicolas a versé beaucoup de larmes de crocodiles. L’argentier du Régime de l’Union Sacrée qui a nourri à coup des milliards des dollars la mauvaise gouvernance du régime est venue se confesser devant le peuple congolais toute honte bue», écrit Florimond Muteba dans un communiqué publié ce lundi 05 mai.
Il s’interroge sur les motivations de cette prise de parole : déception, amertume ou stratégie politique après la perte de confiance du président Félix Tshisekedi.
«Si c’était un membre de la Société Civile on allait dire que celui-là n’aime pas Félix. Dans son cas c’est quoi? La déception? L’amertume pour la perte de confiance de son ami Félix?», s'interroge Florimond Muteba.
L'ODEP qualifie les déclarations de Kazadi de "larmes de crocodile" et appelle à un repentir ainsi qu'à une mobilisation en faveur de la bonne gouvernance, en incitant le Président de la République à agir pour un changement urgent.
Dans une émission animée par la journaliste Paulette Kimuntu, L’ancien ministre des Finances de la République Démocratique du Congo, Nicolas Kazadi, a vivement critiqué la gestion budgétaire du premier mandat du président Félix Tshisekedi, dénonçant notamment la création de 53 établissements publics sans aucune planification financière préalable.
L’ancien grand argentier de l’État a également mis en lumière une culture de mauvaise gestion au sein des institutions.
« Nous voulons trop de jouissance. S’il y a de l’argent, partageons d’abord et nous réfléchirons après. L’argent du projet arrive, on se le partage d’abord, et on réfléchit plus tard. C’est ça le problème », a-t-il fustigé, pointant l’absence de rigueur dans l’allocation des fonds publics.
© Express Média. Tous droits réservés.