Deux jours après l’ouverture officielle de l’année judiciaire par la Cour de cassation, c’est au tour de la Cour constitutionnelle de marquer le début de son calendrier judiciaire, le samedi 18 octobre, lors d’une cérémonie solennelle en présence du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de magistrat suprême.
Placée sous le thème du « renforcement de l’État de droit et de l’indépendance de la justice », cette audience inaugurale s’est tenue dans la salle des congrès du Palais du Peuple, en présence des hauts responsables des institutions républicaines, des membres du pouvoir judiciaire, ainsi que de nombreux citoyens venus assister à l’événement.
Comme le veut la tradition, trois interventions ont rythmé cette cérémonie, toutes centrées sur les enjeux éthiques et déontologiques de la magistrature.
Dans son discours d’ouverture, Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), a salué la présence du Président de la République, soulignant que celle-ci témoigne de l’importance accordée à la justice dans la gouvernance nationale. Il a également rappelé le rôle fondamental de la Cour constitutionnelle dans la consolidation de la démocratie et la protection des droits fondamentaux en République démocratique du Congo.
« Appréhendée dans le cadre de l'activité d'une juridiction constitutionnelle, la régulation tend à assurer un fonctionnement correct des institutions et de l'activité des pouvoirs publics ainsi qu'à discipliner des acteurs publics. Son aspect important est de maintenir l'État de droit et de garantir la protection des valeurs démocratiques », a déclaré Kamuleta
Cette rentrée judiciaire intervient dans un contexte marqué par des défis majeurs pour le système judiciaire congolais, notamment en matière d’accès à la justice, de lutte contre la corruption et de respect des procédures constitutionnelles.
L’événement a été salué comme un moment fort de la vie institutionnelle, réaffirmant l’engagement des autorités à faire de la justice un pilier de la République.
Roger AMANI
