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Depuis mercredi 16 juillet, les réseaux sociaux s’agitent et bruissent de rumeurs aussi vives qu’inquiétantes: le gouverneur de la province du Tanganyika, Christian Kitungwa, aurait été interpellé par le Conseil national de sécurité. Mais à l’heure où ces allégations prolifèrent, une vérité limpide peine à émerger et le brouillard qui entoure cette affaire devient de plus en plus suspect.
Surnommé "Magufuli" pour sa gouvernance musclée et ses prises de position tranchées, Kitungwa n’est pas un homme qui laisse indifférent. Pourtant, selon un proche contacté par nos soins, le gouverneur se trouverait actuellement en Égypte, où il prend part à une conférence internationale. Alors, info ou intox? C’est toute la question.
Ce que l’on sait, ce que Kitungwa navigue depuis longtemps dans des eaux politiques troubles. Sa proximité avec Danny Banza Maloba, ancien ambassadeur itinérant aujourd’hui en exil alimente depuis des mois les soupçons sur une possible sympathie avec l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), une milice armée qui sème le chaos dans l’Est du pays. Une alliance officieuse ou un simple amalgame opportuniste? La frontière est mince, et les accusations, bien que non étayées, alimentent une tension croissante au sommet de l’État.
Dans un contexte où chaque silence devient suspect, chaque déplacement diplomatique devient une échappatoire, l’affaire Kitungwa prend des allures de scénario politique digne d’un thriller d’État: pressions, désinformation, et guerre des récits. Que cherche-t-on à dissimuler? À qui profite le flou?
Tant que le gouverneur ne s’exprimera pas publiquement, le doute persistera. Et dans ce climat où l’ombre d’une arrestation plane sans confirmation, il est difficile de ne pas y voir les prémices d’un règlement de comptes politique.
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