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Une instruction claire, directe et lourde de sens: les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) sont désormais tenues de ne pas lancer d’offensive contre les rebelles de l’ AFC/M23, selon une communication officielle interne par télégramme, consultée par notre rédaction ce 30 juillet 2025.
Cet ordre s’inscrit dans le cadre du processus de paix en cours, censé désamorcer l’escalade meurtrière dans l’Est du pays. Mais la subtilité du message ne laisse aucune ambiguïté: en cas d’attaque ennemie, les FARDC devront riposter avec vigueur.
Une ligne rouge, fine et volatile, est ainsi tracée. Si les rebelles ne tirent pas les premiers, les troupes loyalistes resteront en position. Mais que l'étincelle vienne, et la réplique s’annonce féroce.
Sur le terrain, les troupes s’observent. Chaque camp renforce ses positions. Hommes, munitions, blindés... C’est une montée en puissance silencieuse mais palpable.
La scène est figée, presque théâtrale: les FARDC et l’AFC/M23 se toisent en chien de faïence, les doigts sur la gâchette, le regard dans l’attente. La paix, oui. Mais à la moindre étincelle, l’enfer peut se déclencher.
Certains analystes dénoncent une posture risquée, qui pourrait être perçue comme une position défensive affaiblie ou comme une volonté de gagner du temps diplomatique pendant que la situation se détériore sur le terrain. Pour d’autres, elle masque une préparation à l’affrontement, les troupes étant prêtes à riposter à la moindre incursion.
En coulisse, les négociations piétinent. Sur le terrain, la poudre est prête. Le Congo retient son souffle.
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