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Dans une déclaration au vitriol, Daniel-Louis Mpela, cadre exécutif du parti ECIDE de Martin Fayulu, a livré une analyse sans concession de la situation politico-sécuritaire en République démocratique du Congo.
Depuis la Pologne où il réside, l’acteur politique dénonce l’abandon stratégique de l’armée congolaise au profit de calculs politiciens, et fustige une classe dirigeante obsédée par le pouvoir au détriment du peuple.
“Trente ans de guerre, zéro vision militaire”
Pour Mpela, le constat est sans appel:
« Après 30 ans de guerre, nous n’avons jamais investi pour bâtir une armée nationale, républicaine et forte. »
Il accuse les régimes successifs d’avoir préféré les alliances politiques de circonstance à la construction d’une force de défense digne de ce nom. L’armée, selon lui, a été _« ignorée, tribalisée, fragilisée », jamais pensée comme une institution républicaine indépendante.
Une incapacité assumée face aux menaces extérieures
Mpela va plus loin: « Nous sommes incapables de faire la guerre, incapables de réagir à la moindre provocation extérieure. Parce que nous savons, au fond, que nous en sommes tout simplement incapables. »
Une déclaration qui résonne dans un contexte où la RDC fait face à des incursions répétées de groupes armés, notamment dans l’Est du pays.
Consultations politiques ou ruée vers les postes?
Alors que le président Félix Tshisekedi multiplie les consultations en vue d’un gouvernement d’union nationale, Mpela dénonce une ruée opportuniste vers le pouvoir: « Chacun cherche à être consulté, non par patriotisme, mais par appât du pouvoir. »
Il critique également les spéculations autour d’une éventuelle nomination de Martin Fayulu comme Premier ministre, y voyant une instrumentalisation de la réconciliation à des fins personnelles.
Une classe politique sans boussole morale?
Mpela s’en prend à ceux qui, selon lui, changent de camp au gré des vents:
« Ils atterrissent maintenant à Kigali, matin, midi et soir, espérant se faire remarquer. Car si la rébellion l’emportait, peut-être qu’un poste serait à saisir. »
Il accuse ces acteurs de trahir le peuple en applaudissant des accords signés avec le Rwanda, sans jamais évoquer les victimes de la guerre.
La paix comme prétexte, non comme objectif
« La paix ne vous intéresse pas pour ce qu’elle représente. Elle vous intéresse comme une opportunité, un tremplin pour obtenir des postes. »
Par ces mots, Mpela dénonce une instrumentalisation cynique de la paix, réduite à un levier de carrière plutôt qu’à un projet de société.
Un appel à la conscience nationale
Dans une conclusion empreinte de gravité, il avertit: « Mais Dieu voit tout. »
Un rappel que l’histoire jugera les choix de chacun, et que la mémoire des victimes ne saurait être effacée par des ambitions personnelles.
IL FALLAIT NOUS DIRE QUE FELIX EST INCAPABLE DE FAIRE LA GUERRE BIEN PLUS, SI RÉELLEMENT IL REMPORTAIT LES ÉLECTIONS AVEC LA NOTE QUE SON CENI A PUBLIÉ J' OSE CROIRE TOUTE LA RÉPUBLIQUE DEVRAIT S' IMPLIQUE POUR BARRER LA RÉBELLION HÉLAS C'EST LE CONTRAIRE LA POPULATION VOIT UN LIBÉRATEUR ET L' ARMÉE PRÊTE A ADHÉRÉ LE MOUVEMENT BREF LE PROBLÈME C'EST FELIX TSHISEKEDI
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