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À peine rentré de sa visite officielle en République démocratique du Congo (RDC), le chef d’état-major ougandais, le général Muhoozi Kainerugaba, a provoqué un tollé avec des déclarations acerbes visant les Volontaires pour la Défense de la Patrie (CDP-Wazalendo), pourtant alliés du gouvernement congolais dans la lutte contre le M23.
Moins de 24 heures après avoir été reçu à Kinshasa par le président Félix Tshisekedi et plusieurs hauts responsables militaires, dont ses homologues des Forces armées de la RDC (FARDC), le général Kainerugaba a pris position contre les Wazalendo, remettant en cause leur légitimité et leur comportement dans l’est du pays.
« Les Wazalendo sont assurément une force négative! » a-t-il déclaré, avant de prévenir que « les forces conjointes de l’UPDF et des FARDC les attaqueront partout où nous les trouverons. À moins qu’ils ne soient assez intelligents pour se rendre. »
Dans un ton toujours plus ferme, Kainerugaba a accusé les Wazalendo de s’en prendre à des ressortissants ougandais dans les zones frontalières. « Wazalendo tue nos compatriotes dans les zones frontalières où nous ne sommes pas déployés. Nous n’attendrons pas pour les affronter. Si vous tuez nos compatriotes, vous le paierez », a-t-il martelé sur son compte X.
Ces déclarations interviennent alors même que les Wazalendo coopèrent étroitement avec les FARDC sur le terrain, notamment dans les zones affectées par l’activisme du M23. La sortie du chef d’état-major ougandais pourrait ainsi compliquer les dynamiques de coopération militaire entre les pays de la région.
Pour l’heure, ni Kinshasa ni les responsables des Wazalendo n’ont officiellement réagi aux propos du général Kainerugaba.
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