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Le couperet est tombé. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a interdit à Parole Kamizelo toute apparition médiatique pendant 90 jours. Une sanction brutale, sans audition préalable, qui vise l’un des visages les plus tranchants du paysage politique congolais.
Mais Kamizelo, fidèle à son style frontal, n’a pas tardé à riposter. Sur ses réseaux sociaux, il dénonce une « tentative flagrante de museler la pensée critique », fustigeant une décision prise « sans audition ni explication », qu’il qualifie de « faiblesse de l’autorité ».
« Le CSAC n’est pas l’instrument d’un parti politique pour étouffer les voix dissidentes. Elle trahit sa mission en réprimant le débat public. Vouloir faire taire, c’est reconnaître qu’on ne peut répondre », écrit-il, dans un message qui claque comme une gifle institutionnelle.
Connu pour ses interventions percutantes et son slogan devenu viral: « tout le monde est maîtrisable », Kamizelo s’est imposé comme une figure incontournable des plateaux politiques. Mais sa montée fulgurante semble avoir dérangé plus d’un, au point de provoquer une mise à l’écart brutale.
Et il ne s’arrête pas là. Dans un tacle politique assumé, il lance:
« Je ne suis pas Kabila, et si son silence vous dérangeait, je comprends que ma parole vous perturbe davantage. Mais manda pe esilaka (tout mandat a une fin). Cette mesure ne m’éteint pas, elle m’élève. »
Dans un climat politique tendu, où la parole libre devient une denrée rare, Kamizelo transforme sa suspension en tribune. Et si le CSAC pensait le faire taire, il vient de lui offrir un mégaphone.
Roger AMANI
C'est grave 😅☝🏼
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