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Ce mercredi 23 juillet, l’ancien ministre congolais de la Justice, Constant Mutamba, comparaît devant la plus haute instance judiciaire du pays pour un dossier qui sent le béton frais… et l’argent envolé. En cause: le détournement présumé des fonds alloués à la construction d’une prison dans la ville de Kisangani, au cœur de la province de la Tshopo. Un chantier qui n’a jamais vu le jour, mais qui a visiblement englouti plusieurs millions.
Dès l’ouverture de l’audience, les avocats de Mutamba ont tenté un retournement stratégique: faire tomber l’affaire non pas sur le fond, mais sur la forme. Deux exceptions de procédure ont été soulevées:
Face aux contorsions procédurales de la défense, l’officier du ministère public n’a pas tremblé: toutes les exceptions ont été balayées sans ménagement.
Pas de vice, pas de faille, pas d’irrégularité selon l’organe de la Loi, le processus est juridiquement bétonné, du vote à l’Assemblée nationale jusqu’à la saisine par le Parquet général auprès de la Cour de cassation.
Mutamba n’est pas un inconnu. Figure politique controversée, habitué des polémiques, son procès a tout d’un révélateur des tensions entre institutions judiciaires et élites politiques. Le recours à des arguments procéduraux peut-il occulter le fond de l’affaire? À savoir, la destination obscure de fonds publics censés sécuriser un projet carcéral stratégique.
Force et courage à Monsieur Mutamba. La vérité fini toujours par triompher. Rendez-vous 2028 au sommet de l'État.
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