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Dans un climat de turbulences politiques, de tensions communautaires et de fatigue sociale, la voix de Francine Muyumba résonne comme une claque salutaire: « La paix durable ne peut être atteinte sans cohésion nationale ».
L’ancienne présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse ne parle pas pour caresser les egos, mais pour les secouer.
Dans une prise de parole qui tranche avec les discours convenus, elle convoque la figure emblématique de Nelson Mandela, appelant à faire le « choix de l’unité, de la stabilité et de la responsabilité collective ». Un choix qui semble, pour certains acteurs politiques, être relégué derrière des agendas électoralistes ou des rivalités de clochers.
« Les discours de haine, les divisions entretenues et les manœuvres de ruse fragilisent notre tissu national et compromettent l’avenir de la République.» Le ton est grave, le constat implacable. La République Démocratique du Congo, riche de ses ressources mais pauvre de ses consensus, navigue à vue entre ambitions individuelles et absence de vision partagée.
Muyumba ne mâche pas ses mots: le Congo est « notre bien commun », pas un terrain de manœuvres. Elle en appelle à la « solidarité, au respect mutuel et à l’engagement patriotique » comme clés de reconstruction nationale. Des mots simples, mais porteurs d’un message qui dérange dans un pays où les intérêts particuliers se disputent l’avenir de la Nation.
L’heure n’est plus aux calculs partisans. Le sang a trop coulé, les espoirs ont été trop souvent trahis. Si le Congo veut échapper à son éternel recommencement, il devra répondre à cet appel avec plus qu’un communiqué: avec des actes, des ruptures, et une refondation morale.
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