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Dans les coulisses du pouvoir congolais, une hypothèse fait grincer bien des dents: Lambert Mende serait sur le point de reprendre le micro en tant que porte-parole du gouvernement. Un come-back digne d’un feuilleton politique, sur fond de crise armée à l’Est du pays.
Ancien pilier de la communication sous Joseph Kabila, Mende revient hanter les murs du Palais comme une figure impossible à ignorer. Ses partisans vantent son expérience, sa connaissance du M23 et surtout son art consommé de l’ esquive verbale. L’homme est connu pour ses sorties musclées, ses joutes médiatiques, et ses discours calibrés pour faire taire, plus que pour informer.
Masterclass ou manipulation?
Qualifié d’« homme aux verbes faciles », il a façonné une époque où la communication rimait avec provocation. Certains le saluent comme un maître de la rhétorique politique; d’autres s’inquiètent d’un retour aux méthodes d’antan, où les mots servaient à noyer le débat sous des torrents d’arrogance bien huilée.
Rien n’est encore gravé dans le marbre. Les tractations continuent, les équilibres politiques tremblent, et le gouvernement cherche toujours son souffle. Dans cette confusion généralisée, ramener Mende serait un choix aussi explosif que stratégique au risque de raviver de vieilles querelles et d’ajouter du feu à un climat déjà brûlant.
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