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Une onde de recomposition agite les hauteurs du pouvoir congolais. Selon des sources proches du dossier, le président Félix Tshisekedi aurait amorcé une vaste opération de nettoyage au sein de son cercle rapproché, sur fond de pressions diplomatiques exercées par les États-Unis. Objectif: restaurer la crédibilité interne et internationale d’un système miné par les scandales militaires et les dysfonctionnements sécuritaires.
Après la mise à l’écart de plusieurs hauts gradés accusés de corruption et de compromission, des figures politiques civiles seraient désormais dans le viseur. Washington aurait transmis à Kinshasa des éléments confidentiels, pointant la responsabilité de certains proches du pouvoir dans la désorganisation des opérations militaires à Goma, ville stratégique au cœur des tensions dans l’Est du pays.
La trame Goma: révélatrice d’un chaos institutionnel
Les récentes déconvenues des troupes congolaises face aux rebelles M23 ont mis en lumière des failles opérationnelles majeures, souvent attribuées à l’ingérence politique dans la chaîne de commandement. Les révélations américaines n’auraient fait que confirmer un malaise déjà perceptible, poussant Tshisekedi à agir sous le regard attentif de ses partenaires internationaux.
Vers un remaniement à haut risque?
Si cette purge se confirme, elle pourrait réorganiser profondément les rapports de force au sein du régime, mais aussi créer un climat de méfiance entre les survivants politiques et les instances sécuritaires. La recomposition serait autant une manœuvre diplomatique qu’un calcul de survie, dans une RDC plus instable que jamais à l’approche des grands rendez-vous électoraux.
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