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Joel Lamika Kalabudi, activiste et défenseur des droits des consommateurs, a ce 17 mars exprimé son mécontentement face à l'essor des marchés illégaux dans les rues de Kinshasa, notamment devant des lieux symboliques tels que le Palais de la Justice, le Parlement et les universités.
Selon lui, cette situation traduit un manque d’autorité publique, ce qui permet aux marchands de s'installer et de vendre leurs produits n'importe où et n'importe comment, au mépris de l'ordre et de la réglementation.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Lamika a mis en lumière les graves conséquences de cette anarchie, en soulignant que l’absence de régulation laisse les Kinois se sentir libres de vendre des marchandises en toute impunité. Ce phénomène montre selon lui un "indicateur poignant d’une absence totale de l’autorité dans notre ville", avec des conséquences sur la sécurité publique, l’urbanisme et la qualité de vie des citoyens.
L'activiste a appelé les autorités locales, en particulier le ministre de l'Intérieur Jacquemin Shabani, le gouverneur de ville province de Kinshasa Daniel Bumba et le bourgmestre de la commune de la Gombe à prendre des mesures concrètes pour restaurer l’ordre public. Il a souligné que l’État doit rétablir son autorité dans les rues et imposer des règlements stricts pour éviter que la situation ne se détériore davantage. Pour lui, il ne s'agit que d'un simple appel à l'action : « Rien que ça... on ne vous demande pas plus », a-t-il conclu.
L’appel de Lamika Kalabudi reflète un malaise de plus en plus grandissant chez la population congolaise, notamment dans la capitale, où les problèmes liés à l'urbanisme et à la gestion des espaces publics restent non résolus. La question de l'absence de l'État dans certains secteurs continue d'être un sujet central des préoccupations à Kinshasa.
Moïse Manyong
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