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Le pétrole, produit phare des exportations congolaises, n’échappe pas aux secousses du climat économique mondial. Au 24 juillet 2025, le baril de brut congolais s’est négocié à 69,5 USD, contre 69,7 USD une semaine plus tôt.
Une baisse de 0,2 % jugée modeste sur le plan quantitatif, mais révélatrice d’un climat incertain, selon une note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo (BCC) consultée par notre rédaction le 31 juillet.
La légère baisse s’explique en grande partie par la menace de nouvelles mesures tarifaires annoncées par Donald Trump, qui pourraient entrer en vigueur dès ce 1er août. Ces pressions commerciales à effet domino impactent de nombreux pays, et les marchés internationaux n’ont pas tardé à réagir par une prudence accrue.
La RDC, bien qu’acteur secondaire dans le marché mondial du brut, reste sensible aux dynamismes géopolitiques. Dans un environnement où le prix du pétrole fait et défait les équilibres budgétaires, chaque fluctuation, aussi minime soit-elle, peut réveiller des tensions internes ou compliquer les projections économiques.
La note de la BCC ne fait pas que constater une tendance: elle rappelle à quel point le pays doit renforcer sa résilience face aux aléas extérieurs. Diversification, anticipation budgétaire, et adaptation aux standards mondiaux restent des clés majeures pour affronter les turbulences à venir.
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