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Dans une déclaration aussi acérée que détonante, Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), brise le silence autour de l’affaire Martin Fayulu et remet en cause les accusations ciblant Joseph Kabila.
Pour Kambere, Fayulu ne joue plus les victimes de 2018: il s’érige désormais en stratège aux intentions troubles.
"Pas une arme, pas un coup de feu", la défense musclée de Kabila à l’Est.
Installé depuis deux mois à Goma, Kabila vivrait à l’Est "au vu et au su de tous", selon Kambere, sans milice ni tension visible. Pourtant, Fayulu laisse entendre, de manière insidieuse, que l’ancien président manœuvrerait dans l’ombre. Une accusation que le PPRD qualifie d’absurde et sans fondement.
Procès politique ou procès d’intention?
Selon Kambere, les propos de Fayulu viseraient à légitimer une Haute Cour militaire instrumentalisée par le régime en place pour neutraliser les figures politiques les plus menaçantes. Il évoque une "tentative de liquidation politique déguisée", utilisant la justice comme théâtre d’intimidation.
Fayulu, candidat trahi ou acteur d’un marché occulte?
Ferdinand Kambere ne s’arrête pas là. Il accuse Fayulu d’avoir engagé des négociations souterraines pour décrocher le poste de Premier ministre, en contrepartie d’un sabotage du dialogue inclusif piloté par la CENCO-ECC et soutenu notamment par la résolution 2773 du Conseil de sécurité de l’ONU. Une trahison politique? Hypocrisie institutionnelle? Le PPRD pointe une ligne floue entre revendication démocratique et ambition personnelle.
"Congo n’est pas à vendre!",une mise en garde sans équivoque
Kambere termine par une charge sans appel contre les accords extérieurs du régime actuel avec des partenaires jugés douteux: Kigali, Kampala, Doha… Il rappelle que ni la soif de pouvoir ni la diplomatie de façade ne doivent aliéner la souveraineté du Congo.
À l’heure où les tensions montent et les récits s’entrechoquent, cette prise de position ravive les fractures d’une opposition divisée et expose les arcanes d’un jeu politique plus féroce que jamais.
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