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Le procès de l’ex-président Joseph Kabila continue de susciter l’incrédulité, voire l’indignation. Ce jeudi 31 juillet 2025, l’audience devant la Haute cour militaire de Kinshasa a pris un tournant déroutant: des pièces à conviction ont été déposées par l’auditeur général des FARDC…parmi lesquelles figurent des images téléchargées sur internet, et le procès-verbal d’un condamné à mort, Éric Shebandu.
Justice ou montage grossier?
Ce choix de preuves soulève une question cruciale: peut-on juger un ancien chef d’État sur la base d’éléments aussi fragiles? En l’absence de Kabila, la procédure prévoit que les images soient projetées et les PV lus. Mais le fondement même de ces “preuves” suscite le doute. S’agit-il d’un procès politique? D’une opération de diversion?
Sud-Kivu et Ituri dans la mêlée
Les provinces du Sud-Kivu et de l’Ituri se sont constituées parties civiles. Une démarche symbolique forte, qui pourrait accentuer la pression autour du dossier. Pourtant, le manque de clarté sur les faits reprochés, et l’origine des éléments présentés, fragilise le sérieux du processus judiciaire.
Encore un report: jusqu’où ira-t-on?
Le procès a été renvoyé au 7 août 2025, confirmant une tendance inquiétante: l’affaire Kabila s’enlise, tandis que le flou persiste. Aucun commentaire officiel du gouvernement, aucun éclaircissement sur la stratégie judiciaire suivie.
Le mutisme du régime Tshisekedi laisse place à toutes les hypothèses. Veut-on juger ou simplement humilier l’ancien président? Une chose est sûre: si la justice militaire s’appuie sur des éléments aussi bancals, c’est sa propre crédibilité qui vacille.
Le pouvoir congolais joue-t-il un jeu dangereux? Dans un pays où la justice peine à se démarquer de l’influence politique, le traitement de l’affaire Kabila apparaît comme un test grandeur nature pour l’indépendance des institutions, et pour la démocratie tout court.
Vraiment une vaste blague
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