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Le fracas des bottes se fait plus sourd autour de la ville d’Uvira. Depuis une semaine, les Forces armées de la RDC (FARDC) consolident méthodiquement leurs positions, face à une menace rebelle qui ne cesse de se rapprocher. Les groupes armés de la coalition AFC-M23, loin d’être contenus, poursuivent leur déploiement dans les collines et vallées entourant cette localité stratégique, baignée par le lac Tanganyika.
Une poudrière régionale
Uvira n’est pas une ville parmi d’autres: c’est le point de passage vers le Katanga d’un côté, le Burundi de l’autre. Une prise de contrôle ici redessinerait le rapport de force régional. Pour les FARDC, céder Uvira serait céder un pivot logistique et politique. Voilà pourquoi l’armée renforce, mobilise, surveille… et attend.
Pendant que les armes frémissent, la diplomatie patine
À Doha, les négociations entre belligérants se poursuivent, du moins sur le papier. Car sur le terrain, aucun signe tangible d’apaisement. Les trêves sont sans effet. Les camions militaires remplacent les convois humanitaires. Les populations, déjà meurtries par des années d’instabilité, observent, craignent, fuient à nouveau.
Escalade ou bluff stratégique?
Le doute n’est plus permis: le spectre d’un affrontement majeur se profile. Uvira semble au bord d’une nouvelle tempête. Et pendant que les chancelleries tergiversent, les civils trinquent, les écoles ferment, et les armes s’accumulent.
Le compte à rebours est lancé. Qui tirera en premier? Et qui paiera le prix?
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