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Les récents affrontements survenus entre les forces gouvernementales et les loyalistes d'Assad ont fait au moins 745 morts, dont 532 civils et 213 membres des forces de sécurité et de groupes alliés. Il s'agit des violences les plus meurtrières depuis la prise de pouvoir du nouvel homme fort du pays, Ahmad al-Chareh, issu du groupe islamiste radical sunnite Hayat Tahrir al-Cham (HTC).
Les combats ont éclaté jeudi dernier, lorsque les forces gouvernementales ont tenté d'arrêter un individu recherché près de la ville côtière de Jableh, mais ont été prises dans une embuscade tendue par les partisans de l'ex-président Bachar al-Assad. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les affrontements ont rapidement dégénéré.
Dans les jours suivants, les hommes armés fidèles au gouvernement intérimaire dirigé par al-Chareh ont mené une série d'attaques sur les villages de Sheer, Mukhtariyeh et Haffah, tous situés près de la côte. Ces attaques ont fait 69 morts, tous des hommes, sans aucune femme blessée. "Ils ont tué tous les hommes qu'ils ont rencontrés", a déclaré Rami Abdurrahman, le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, soulignant la violence extrême de ces opérations.
Ce bilan tragique survient alors que le gouvernement de transition, mené par Ahmad al-Chareh, s'engage à unifier la Syrie après 14 années de guerre civile. La montée en puissance de ce gouvernement, soutenu par des factions islamistes radicales, marque un tournant dans la politique syrienne, mais aussi une intensification des affrontements violents sur le terrain, opposant les forces loyales au régime de l'ex-président Assad à celles du nouveau pouvoir.
La situation reste très volatile et le gouvernement intérimaire devra faire face à des défis considérables pour instaurer la stabilité et la paix dans le pays, tout en tentant de maintenir le contrôle sur un territoire de plus en plus fragmenté.
Moïse Manyong
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