Ce site web utilise des cookies pour vous aider à bénéficier d'une expérience de navigation supérieure et plus pertinente sur le site web. En savoir Plus...
La récente décision de l'Union Européenne d'imposer des sanctions contre les dirigeants de l'Alliance Fleuve Congo (AFC) et du mouvement rebelle M23 a exacerbé les tensions en République Démocratique du Congo (RDC). Corneille Nangaa, coordonnateur de l’AFC/M23, a exprimé son indignation, affirmant que ces sanctions nuisent à la résolution de la crise en cours. Selon lui, cette démarche unilatérale de l'UE constitue une entrave à la paix, incitant l’AFC à reconsidérer sa participation aux pourparlers de Luanda.
Nangaa souligne que le cessez-le-feu en vigueur ne devrait pas être fragilisé par des actions unilatérales. Il dénonce également le fait que des personnes dont les droits ont été violés par le gouvernement de Kinshasa soient invitées aux négociations, ce qui, selon lui, légitime une injustice manifeste.
En réponse, Jean-Marc Chataigner, ancien ambassadeur de l'UE en RDC, a rejeté l'argument du M23, affirmant qu'il n'y a aucun lien entre les sanctions et le refus du mouvement rebelle de participer aux discussions. Pour lui, ces sanctions ne devraient pas empêcher le dialogue nécessaire à la recherche d'une solution pacifique.
Cette situation met en lumière la complexité des relations internationales et la difficulté d'atteindre un consensus en RDC, où les enjeux politiques et humanitaires demeurent cruciaux. La communauté internationale est appelée à jouer un rôle constructif pour favoriser un climat propice à la paix.
Raphaël Mutombo
© Express Média. Tous droits réservés.