Un cri d’alarme monte du Burundi, où plusieurs étudiants congolais dénoncent des actes de maltraitance répétés : harcèlement, agressions, discriminations et arrestations arbitraires. Ces jeunes vivent un calvaire dans un climat de xénophobie grandissante, selon des témoignages relayés par des ONG et associations.
Face à cette situation inquiétante, les Cabinets des Jeunes Intègres pour l’Orientation des Politiques en RDC ont adressé une note circulaire urgente, réclamant l’intervention du gouvernement congolais.
Orphée Yamonea, président du collectif, appelle à l’envoi immédiat d’une mission diplomatique conjointe des ministères de l’Enseignement supérieur, des Affaires étrangères et des Droits humains pour évaluer les faits et protéger les ressortissants congolais.
Le plaidoyer vise également à interpeller la Communauté Est-Africaine, dont font partie la RDC et le Burundi.
« Le silence, l’inaction ou la complaisance ne sauraient être des options face à une telle urgence humanitaire », martèle Orphée Yamonea.
Le gouvernement congolais est désormais appelé à réagir avec fermeté pour défendre ses citoyens à l’étranger.
Denis Ngalamulume
