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Le journaliste Sadam Kapanda, basé à Tshikapa dans la province du Kasaï, fait face à de graves menaces de mort depuis la soirée du mercredi 2 juillet 2025. Ces menaces sont liées à ses dénonciations publiques des pratiques d’antivaleurs dans le processus d’identification des véritables victimes du phénomène Kamuina Nsapu, sous la gestion du Fonds national de réparation des victimes (FONAREV).
Selon les preuves partagées sur ses réseaux sociaux, notamment une capture d’écran d’un message reçu depuis le numéro Airtel 0974231240, le journaliste est sommé de « cesser de parler au nom des victimes » sous peine de « rejoindre sa femme décédée ». Le message explicite laisse peu de place au doute quant à l’intention d’intimidation.
Kapanda accuse également le coordonnateur régional du FONAREV pour le Grand Kasaï, Myrhant Mulumba, de tentative de corruption. Ce dernier l’aurait appelé pour lui proposer un « poste spécial » en échange de son silence. Une offre rejetée par le journaliste, qui affirme détenir un enregistrement audio de la conversation.
Il dénonce également l’implication d’un membre du gouvernement provincial, accusé d’avoir fait intégrer illégalement ses proches dans le processus, en violation des critères établis par la loi FONAREV.
Des appels sont lancés aux organisations de défense des droits humains pour assurer la protection du journaliste, dont la vie serait sérieusement menacée.
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