Deux attaques armées ont semé la terreur dans la nuit du 20 au 21 novembre à Mahikari, quartier populaire de Kisangani. Grâce à l’intervention rapide des jeunes du coin, les auteurs ont été appréhendés avant l’arrivée de la police.
Le calme de la nuit a été brusquement brisé à Mahikari, dans la commune de Makiso, lorsqu’un groupe d’hommes armés a fait irruption dans deux habitations à quelques minutes d’intervalle. Il était environ 1h25 du matin, vendredi 21 novembre, lorsque les malfaiteurs ont ciblé une première maison, y dérobant des téléphones et un portefeuille contenant de l’argent.
Leur deuxième cible, le domicile de trois étudiantes, également dans le même quartier. Là encore, les voleurs se sont emparés de téléphones, sacs à dos et autres effets personnels, allant jusqu’à emporter des perruques. Malheureusement, une des étudiantes a été blessée à la main par une balle perdue tirée pendant le braquage. Ses jours ne sont pas en danger.
La réaction des jeunes du quartier ne s’est pas fait attendre. Alertés par les coups de feu et les cris, plusieurs d’entre eux ont lancé des rondes de repérage. Leur vigilance a porté ses fruits, les assaillants ont été retrouvés regroupés non loin du lieu des faits. Ils ont été neutralisés et retenus jusqu’à l’arrivée de la police.
Les forces de l’ordre ont procédé à leur arrestation dans la foulée. Une enquête a été ouverte pour identifier tous les complices et déterminer les circonstances exactes de ces braquages successifs.
La population, encore sous le choc, appelle les autorités à renforcer les patrouilles nocturnes dans ce secteur de Kisangani, où les cas d’agressions armées tendent à se multiplier ces dernières semaines.
Abdoul ULAFIA
