Devant les Députés et Sénateurs réunis en Congrès au Palais du Peuple, ce lundi 8 décembre, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a livré son traditionnel discours sur l’état de la Nation. Une allocution solennelle dense, qui aura duré près de trois heures et au cours de laquelle le Chef de l’État congolais a passé en revue l’ensemble des secteurs stratégiques du pays.
Parmi les axes prioritaires mis en évidence au cours de cette adresse du Chef de l'Etat congolais, celui de la justice a occupé une place majeure. Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko Andali, présent dans l’hémicycle aux côtés des hauts Magistrats du Conseil supérieur de la magistrature, a été particulièrement mis en lumière à travers les réformes structurelles engagées sous sa conduite.
Un rappel ferme : l’État de droit exige une justice effective
Le Président Tshisekedi a ouvert son chapitre sur la justice par une affirmation sans détour : "L’État de droit n’est pas une proclamation. Il se juge à la façon dont la justice fonctionne pour les plus faibles comme pour les plus puissants".
Ce rappel de principe a immédiatement posé le cadre d’un secteur en pleine mutation, où les actions menées par le Chef de l'État Tshisekedi à travers son Ministre Ngefa ayant la justice dans ses attributions, s’inscrivent dans sa vision présidentielle et selon la feuille de route arrêtée par la Première Ministre.
Réforme institutionnelle : un contrôle renforcé et une lutte assumée contre les dérives
Le Chef de l’État a salué la transformation profonde de l’Inspection générale des services judiciaires, devenue Inspection générale des services judiciaires et pénitentiaires, avec des prérogatives élargies et des moyens renforcés.
Cette mutation, portée et exécutée par le Ministre d’État Guillaume Ngefa, vise à instaurer un contrôle rigoureux du travail des Magistrats et personnels judiciaires.
Fait notable, le Président a évoqué des sanctions disciplinaires significatives, notamment dans les affaires de spoliation foncière et immobilière, un fléau longtemps toléré, mais désormais combattu. Cette dynamique marque la rupture promise avec la culture de l’impunité interne au secteur, un combat de longue haleine que porte avec constance le Ministre Guillaume Ngefa, engagé dans la moralisation de l’appareil judiciaire.
2 500 nouveaux Magistrats pour combler le désert judiciaire, manifestement un effort sans précédent
Dans un pays où certaines juridictions fonctionnaient avec un personnel dérisoire, voire inexistant, le recrutement, la formation et l’intégration de 2 500 Magistrats représentent une avancée majeure. Cette opération, conduite sous l’égide du Ministre de la Justice, vise à rapprocher les services judiciaires des citoyens et à restaurer la confiance dans l’institution, conformément à la vision d’une justice de proximité défendue par Guillaume Ngefa.
Dans plusieurs territoires enclavés du Grand Kasaï et du Haut-Uélé, des chambres restées fermées depuis plus de dix ans peuvent désormais fonctionner grâce à ce renforcement de personnel.
Investissement massif dans les infrastructures judiciaires
Le Président Tshisekedi a dressé un inventaire précis des chantiers en cours et achevés : Construction du Palais de Justice de Kalemie ; Construction du siège de la Cour constitutionnelle à Kinshasa ; Réhabilitation du Palais de Justice de Mbandaka ; Réhabilitation du Tribunal de grande instance de Tshikapa ; Construction de prisons modernes à Mbandaka et à Bunia ; Modernisation du bâtiment principal du Palais de Justice de Kinshasa/Gombe, abritant le Cabinet du Ministre de la Justice ainsi que plusieurs institutions judiciaires.
Ces investissements, supervisés par le Ministère de la Justice, traduisent la volonté de doter le pays d’un appareil judiciaire visible, structuré et adapté aux exigences contemporaines.
Réformes normatives : le chantier législatif avance
Le Président a également mis en avant plusieurs textes en cours de finalisation : L’avant-projet de loi organique modifiant la loi n°13/011-B sur l’organisation et les compétences des juridictions de l’ordre judiciaire ; L’avant-projet de loi sur la Justice transitionnelle, désormais entre les mains du Bureau de l’Assemblée nationale ; Le Plan d’action national 1325 (troisième génération), élaboré, validé et en phase de vulgarisation...
Ces instruments législatifs répondent aux résolutions issues des États généraux de la justice et renforcent l’alignement du secteur avec les standards internationaux.
Une justice en mutation profonde : la marque Ngefa
Au fil du discours, un message s’est dégagé : la réforme judiciaire actuelle est réelle, méthodique et multisectorielle. Le rôle du Ministre d’État Guillaume Ngefa, souvent salué pour son approche de terrain (
inspections, restructurations, réhabilitation de juridictions, lutte contre les dérives) apparaît comme un pivot dans l’opérationnalisation de la vision du Chef de l’État.
L’événement a été marqué par la présence de plusieurs personnalités : membres du Gouvernement, présidents des institutions, hauts magistrats, diplomates accrédités, ainsi que de nombreux officiers supérieurs des Forces armées de la RDC. Une participation qui témoigne de l’importance institutionnelle et politique du discours sur l’état de la Nation.
